Puces Politiques

Histoire de réussite : Ye Olde Chip Truck, Kenora, ON

10 août, 2016 -  Depuis presque 60 ans, le Ye Olde Chip Truck est un commerce bien connu de la ville de Kenora. La clientèle est diverse et comprend des clients tels que le héros local du hockey Mike Richards, voire l'ancien premier ministre Jean Chrétien. Chaque été, des milliers attendent courageusement dans des files d'attentes, afin d'avoir leurs frites mondialement connues Bien que le Ye Olde ait eu divers propriétaires au cours de ses 59 années, sa recette et sa popularité ont résisté à l'usure du temps.

Nous le Nord?

23 novembre, 2015 - Le président et chef de la direction de l'Institut des politiques du Nord, Charles Cirtwill, a été parfois présenté comme venant du Grand Nord. Charles travaille en fait au bureau de Sudbury de l'Institut des politiques du Nord, ce qui ne correspond guère au « Grand Nord ». Selon la Loi de 2010 sur le Grand Nord de l'Ontario, le Grand Nord est défini par les territoires qui se trouvent au nord de Woodland Caribou et du parc provincial Wabakimi. Thunder Bay se situe à approximativement 200 kilomètres sous la limite sud de Wabakimi, ce qui n'est certes pas le Grand Nord. Lorsque Stephen Leacock a écrit Adventures of the Far North, en 1914, il ne parlait certainement pas de Fort William ou de Port Arthur; sa toile de fond était incontestablement l'Arctique canadien. Qui plus est, en Ontario, il y a des douzaines de collectivités qui se trouvent plus au nord que Thunder Bay. La Première Nation de Fort Severn est probablement la collectivité la plus au nord en Ontario, se trouvant près de la rive ouest de la baie d'Hudson. La collectivité la plus polaire, accessible à l'année longue par transport routier, est celle de Pickle Lake, et c'est encore à 538 kilomètres au nord-ouest de Thunder Bay. N'oublions pas non plus que des endroits tels que Kenora, Neskantaga et Marten Falls sont tous plus au nord que la tête des lacs, mais ne se qualifient pas pour la désignation de « Grand Nord ». Comme guide de référence utile, nous décrirons certaines des limites associées au terme « nord » et, ce qui importe le plus, examinerons ce qu'est le Nord ontarien, où il se trouve et, espérons-le, chasserons certaines idées fausses relatives à la région. Prenez donc s'il vous plaît une chaise, et la leçon de géographie de l'Institut des politiques du Nord débute.

L'éducation n'est pas de la revendication

16 novembre, 2015 - Il y a quelques années, j'ai eu une rencontre fascinante avec le ministre des Finances du Nouveau-Brunswick. Cette rencontre m'est revenue à l'esprit au cours des deux dernières années puisque je voyage dans le Nord ontarien et explique aux gens la différence qui existe un groupe de réflexion et un groupe de revendication. Ou, du moins, la différence entre l'Institut des politiques du Nord et le service de recherche pour la « revendication des droits du Nord ».

Le Nord ontarien fait ses adieux à un dirigeant formidable

13 novembre, 2015 - Le samedi 8 novembre 2015 décédait le maire d'O’Connor, Ron Nelson, lequel laissait derrière lui des collègues, des dirigeants municipaux et régionaux, ainsi que tout le personnel de l'Institut des politiques du Nord pleurer la perte d'un véritable champion du Nord de l'Ontario.

Vivre hors réseau dans le Nord ontarien

9 novembre, 2015 - À la fin de juillet 2015, CBC nous apprenait que le Manitoba, le Québec, Terre-Neuve-et-Labrador, l'Ontario, les Territoires du Nord-Ouest ainsi que le Yukon avaient mis sur pied un groupe de travail panaméricain ayant pour objet de réduire l'utilisation du carburant diesel dans les collectivités éloignées. Le communiqué de presse du ministère de l'Énergie signalait que dans le pays « il y a près de 300 collectivités hors réseau, pour une population totale approximative de 200 000 personnes. » À première vue, ce nombre paraissait très élevé, mais comment cela est-il réparti dans le Nord ontarien et d'où viennent ces chiffres? L'information a été tirée d'un rapport de 2011, d'Affaires autochtones et Développement du Nord (AADNC) ainsi que de Ressources naturelles Canada (RNC); ce document traitait de la situation dans les collectivités éloignées/hors réseau au Canada.

Nous pouvons aider les gens à se permettre d'économiser pour la retraite

2 novembre, 2015 - Comme beaucoup d'autres Ontariens, j'ai suivi avec un certain intérêt le débat sur l'introduction de notre propre régime de retraite provincial. Le plus récent raisonnement présenté en faveur du régime me rend vraiment perplexe. Selon ce raisonnement, les gens ne peuvent se permettre d'économiser pour la retraite, alors nous devons les forcer à le faire. Nous avons apparemment décidé qu'il est plus important que quelqu'un puisse acheter ses provisions dans 40 ans, lorsqu'il aura 65 ans, que maintenant, à 25 ans.

Combler un vide en éducation – Projet d'éducation des Premières Nations : Teach for Canada

20 octobre, 2015 - Chaque septembre, des centaines d'enseignants novices se dirigent vers le Nord, afin d'y enseigner dans des collectivités éloignées et surtout peuplées de membres des Premières Nations. Embauchées par les districts d'écoles publiques du Nord ou par les autorités de l'éducation autochtones, les recrues arrivent enthousiastes et « prêtes à nager ou à couler » dans un milieu d'enseignement presque entièrement inconnu.

Devoirs ? Pourquoi sont-ils de nouveau à la mode

14 octobre, 2015 - L'école a repris pour une autre année, et la plupart des parents, enseignants et élèves font encore face au problème épineux des devoirs. Après une décennie de campagne contre la trop lourde charge de travail des enfants à la maison, les devoirs sont clairement de retour dans les écoles canadiennes.

Gentilés dans le Nord

28 septembre, 2015 - Savez-vous ce qu'est un gentilé? Que diriez-vous si je vous demandais de me dire ce qu'est un Torontois? Vous pourriez probablement me dire que ce terme décrit quelqu'un qui vit à Toronto ou en est originaire, et c'est précisément le sens du mot gentilé (en anglais demonym). Ce mot sert à donner à quelqu'un, habituellement un habitant, le nom d'un endroit ou d'un emplacement, et ce nom comprend généralement l'ajout d'un suffixe tel que « ois » (ex. Québécois) ou « ien » (ex. Ontarien). Le terme anglais (demonym) remonte à la Grèce antique et est dérivé du mot « demo » (δ?μο), qui servait à désigner un canton. Par conséquent, l'adjectif anglais, demonymic, décrit le processus d'attribution du nom à un citoyen athénien, en fonction du « demo » ou canton où il habite. Le mot « demo » sert encore aujourd'hui pour décrire une division administrative dans la Grèce moderne.