Stages payés : l'avantage du premier emploi dans le nord de l'Ontario

7 avril 2021 - L’obtention du diplôme est à portée de la main : pour bien des nouvelles diplômées et nouveaux diplômés, la suite des choses est plutôt angoissante.

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Il n’est pas facile d’obtenir l’expérience nécessaire pour obtenir le poste rêvé. Avec la pandémie de COVID-19, les postes de niveau débutant sont encore plus difficiles à obtenir qu’auparavant.

De nombreux jeunes adultes de diverses régions du nord de l’Ontario se dirigeront vers le sud pour tenter d’obtenir ce premier emploi. Mais ils devraient peut-être y penser deux fois. Le nord de l’Ontario a un atout réel lorsqu’il s’agit d’employeurs qui peuvent se permettre de prendre un risque quant à une personne nouvellement diplômée ou qui vient récemment de se réorienter.

La Société de gestion du Fonds du patrimoine du nord de l’Ontario offre des subventions aux employeurs du nord de l’Ontario, lesquelles couvrent 50 % du salaire d’un stagiaire pendant 52 semaines (90 % s’il s’agit d’une organisation à but non lucratif). FedNor fait de même. Bien des stages se terminent par une offre d’emploi faite au stagiaire. Presque tous les stages mènent un emploi ailleurs pour les participants, grâce à l’expérience pratique acquise dans le cadre de ce premier emploi.

L’Institut des politiques du Nord (IPN) est un petit employeur qui profite du programme de stagiaire de la SGFPNO pour avoir tout un impact. Pour être honnêtes, nous ne savons pas ce que nous ferions sans nos stagiaires ! Avec le programme de stagiaire, l’IPN a eu beaucoup de succès avec le recrutement et la formation de nouveaux membres du personnel. Voici certaines de nos employées actuelles qui ont commencé à travailler avec nous dans le cadre d’un stage de la SGFPNO :

Rachel Rizzuto – Rachel était une étudiante étrangère des États-Unis. Elle a commencé par faire un stage d’été avec nous dans le cadre du programme Expérience Nord. Cette année-là, elle a déménagé de Guelph à Timmins. Depuis, elle a vécu à Sudbury et à Thunder Bay. Elle a aimé son travail à l’IPN et a accepté un stage de la SGFPNO après avoir obtenu son diplôme. Ce poste a mené à un contrat à temps plein avec l’IPN. Rachel a maintenant une maison, un mari et un chien, ici à Thunder Bay. Comme directrice de la recherche, elle agit à titre de mentore auprès du personnel et des stagiaires qui travaillent dans le Nord pour la première fois, comme ce fut déjà le cas pour elle.

Cristina Cromeyer – Cristina était une étudiante étrangère au collège Cambrian, en design graphique. L’IPN produisait de plus en plus de projets de recherche et n’était pas sûr d’avoir besoin de quelqu’un à l’interne pour y travailler. L’Institut a embauché Cristina grâce à une subvention de la SGFPNO et a découvert qu’il ne pouvait plus se passer d’elle. Cristina a terminé son stage et est encore un membre du personnel de l’IPN. Avec cette expérience de travail, Cristina est maintenant capable de présenter une demande de statut de résident permanent au Canada pour pouvoir continuer à vivre dans le nord de l’Ontario.

Evelynn Hoffman – Evelynn a grandi et a étudié dans le nord de l’Ontario. Elle rêvait d’être en mesure de vivre et de travailler dans une petite ville pour poursuivre ses ambitions de jeunesse. Evelynn a commencé sa carrière tout de suite après avoir obtenu son diplôme, comme stagiaire de la SGFPNO à l’IPN. Elle a acquis beaucoup de connaissances sur les diverses organisations du nord de l’Ontario et est restée à l’IPN après son stage, comme agente de sensibilisation et de développement. Elle est encore avec nous, mais commencera à s’occuper de relations avec les médias et le public ce printemps.

Comme l’IPN est un institut de recherche, la plupart de nos stagiaires sont embauchés pour travailler à des projets de données et de politique. Ils travaillent exclusivement à leur projet et terminent leur stage avec un article publié à leur actif ainsi qu’avec des compétences de recherche inestimables. Lorsque la pandémie de COVID-19 s’est déclarée, l’IPN a été en mesure d’embaucher de jeunes personnes alors que d’autres organisations mettaient à pied des employés. Pourquoi ? Grâce au programme de stage de la SGFPNO. Voici nos stagiaires actuellement en politique :

Larissa Yantha – Larissa obtenu son diplôme de l’Université Wilfrid Laurier. Originaire d’Englehart, elle est revenue dans le nord de l’Ontario pour travailler avec l’IPN. Elle s’intéresse de près aux données disponibles sur le développement, la gestion et l’impact des réserves urbaines. Elle jette un coup d’œil critique à l’expérience canadienne et évalue les leçons à en tirer, le cas échéant, dans le contexte des régions du Nord, de l’Ouest et du centre de l’Ontario.

Melanie Davis – Melanie vient à l’origine du sud de l’Ontario et obtenu son diplôme de l’Université Brock. Elle a migré vers le nord de l’Ontario pour travailler à l’IPN. Elle se préoccupe des défis financiers auxquels font face les petites villes, particulièrement en régions rurales et éloignées. Ses recherches visent à déterminer les moyens de générer des revenus fiables et prévisibles, de même que de gérer les dépenses.

Sandra Janjicek – Sandra a obtenu son diplôme de l’Université de Toronto (maîtrise en information) et s’est retrouvée dans le nord de l’Ontario pour travailler avec l’IPN. Ses recherches portent sur les données qui existent à propos des interventions efficaces visant à aider les entreprises et le grand public à maximiser leur participation dans une société numérique (dès que nous obtiendrons un service Internet fiable, bien sûr). Préparez-vous !

Mercedes Labelle – Mercedes a aussi fait ses premiers pas à l’IPN comme étudiante du programme d’été Expérience Nord après avoir obtenu son diplôme de l’Université McGill. Une fois l’automne arrivé, elle a posé sa candidature à un stage de la SGFPNO à l’IPN. Elle fait le suivi et l’évaluation des efforts de recrutement, de rétention et d’accueil des nouveaux arrivants.

En réponse à la pandémie de COVID-19, la SGFPNO a remanié ses programmes de financement. Les stagiaires n’ont plus à être des diplômés récents. Ils peuvent aussi être des personnes qui font leur entrée sur le marché du travail, qui sont en transition vers une nouvelle carrière, qui sont au chômage, qui sont sous-employées ou qui commencent à faire carrière dans un nouveau domaine. La SGFPNO a aussi éliminé les limites d’âge de ses stages. Il suffit d’avoir au moins 18 ans pour y être admissible. Ces changements aideront les personnes qui ont perdu leur emploi en raison de la COVID-19 à profiter de nouvelles possibilités d’emploi et à se doter de nouveaux outils pour un différent cheminement de carrière. L’IPN espère réussir encore mieux à recruter et à retenir de nouveaux talents avec ce nouveau programme qu’avec l’ancien.

 

Evelynn Hoffman est agente de sensibilisation et développement 

 

Si vous voulez en savoir plus sur le programme de stage de la SGFPNO, consultez son site Web à https://nohfc.ca/fr/pages/programs/people-talent-program. Pour le programme de la FedNor, rendez-vous à https://fednor.gc.ca/eic/site/fednor-fednor.nsf/fra/fn03445.html.

 

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