Canari dans une mine d'or

25 novembre, 2014 - Certaines vérités sont difficiles à dire, surtout lorsque son amour de quelque chose est une source de complication. Dans le cas présent, mon amour du Nord et mon désir de le voir réussir est ébranlé par la désaffection du reste du monde pour nos ressources.

D’abord ce fut les industries du bois, de pâtes et papiers; ensuite, le ralentissement plus récent des métaux industriels; maintenant c’est notre cœur en or qui est attaqué. Les prix de l’or baissent considérablement. En 2011, l’or atteignait un sommet de 1 900 $US l’once (28,3 g). Pendant que je rédige ce blogue, au début de novembre 2014, il se vend à 1 165 $US l’once (28,3 g). Aux prix antérieurs, le Nord bénéficiait d’une conjoncture ascendante pour l’exploration de mines d’or ainsi que pour l’ouverture de nouvelles mines et la réouverture de plus anciennes. Avec ces nouveaux prix, le risque de pertes d’emplois et de fermetures dans l’industrie de l’or augmente à un moment où le prix approche du point crucial qui rend non profitable l’exploitation de nombreuses mines d’or.

Il est temps d’avertir de l’imminence d’une tempête? Est-ce que nous fermons les portes et sortons notre plan de survie? Malheureusement, je crois que la réponse est oui. De diverses façons, une grande tempête pourrait s’en venir. Par la passé, nous avons connu ces cycles, mais eu de la chance avec une ressource comme l’or qui augmentait pendant que les autres ressources, telles celles de la foresterie, baissaient. Cette fois-ci, il semble que la foresterie, les minéraux industriels et l’or se trouvent frappés en même temps.

Il y a l’espoir que la croissance économique américaine permette de relancer la demande pour nos ressources, mais celles-ci sont offertes ailleurs et le transport océanique est maintenant bon marché; de nombreux navires attendent vides dans les ports du monde et les prix du carburant baissent. Notre point fort pourrait être notre dollar qui, aussi, baisse rapidement et rendra plus attrayantes nos exportations. Ces navires libres voyagent dans les deux sens.

C’est une carrière limitée que celle de canari dans une mine. Les messagers de toutes sortes se font souvent tirer ou meurent d’autres façons déplaisantes. Avant que mes concitoyens du Nord me souhaitent une chose détestable, je veux dire que je suis né et que j’ai été élevé ici. Avec cela vient la croyance que nous continuerons d’aller de l’avant lors de cycles haussiers futurs. Mais, pour le moment, je pense que notre plan de survie doit comprendre une forte dose de stimulation économique. Cela me conduit au sujet d’un lien de transport vers le Cercle de feu. Un lien ou plus d’un du genre prendra beaucoup de temps à construire, alors commençons maintenant.

Une de mes citations favorites est celle d’un président qui a également été tiré parce qu’il était un messager : « Le temps de réparer le toit est lorsqu’il fait soleil. » De même, une voie terrestre vers la Cercle de feu doit être en place et prête pour le prochain cycle haussier. Le temps de le construire est avant d’en avoir besoin.

Par Rick Millette

Le contenu du blogue de l’Institut des politiques du Nord est pour l’information et l’utilisation générales. Les vues exprimées dans ce blogue sont celles de l’auteur et ne reflètent pas nécessairement les opinions de l’Institut des politiques du Nord, de son conseil d’administration ou de ses partisans. Chaque auteur assume toute la responsabilité quant à la précision et à l’intégralité de son blogue. L’Institut des politiques du Nord ne sera pas tenu responsable d’une erreur ou d’une omission dans cette information, ni d’un dommage causé par l’exposition ou l’utilisation de cette information. Tout lien vers un autre site Web ne signifie pas que l’Institut des politiques du Nord est d’accord avec le contenu de ce site, ni qu’il y assume une responsabilité.

0 Commentaires des lecteurs

All fields are required.