Histoire du côté nord

Le 10 septembre 2018 - En plus d’exercices simultanés de flexion, six stagiaires estivaux de l’Institut des politiques du Nord ont eu l’occasion d’étirer leurs muscles de recherche et d’explorer des enjeux politiques importants dans le Nord ontarien au cours de l’été dernier. Depuis Fort Frances, North Bay et Timmins, ce groupe a offert des idées précieuses dans des domaines tels que la capacité de recherche dans le Nord ontarien, les rapports des Premières Nations aux bailleurs de fonds, le tourisme francophone. Par cette recherche, nos stagiaires d’été ont apporté une contribution à un Nord ontarien durable et autosuffisant.

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Fort Frances – Dawson Mihichuk et Elektra Papadogiorgaki

« Fort Frances… où est-ce exactement? » Vous entendrez probablement une phrase semblable si vous mentionnez ailleurs au Canada le nom de ce petit village du Nord-Ouest ontarien – même à d’autres endroits du Nord! Ce charmant village frontalier est le lieu où réside l’un d’entre nous et un endroit complètement inconnu pour d’autres.

Le fait de travailler au bureau de l’IPN à Fort Frances nous a donné un point de vue unique et, franchement, de quoi nous vanter auprès de nos collègues d’autres collectivités du Nord ontarien (en dépit de la complication d’être le seul bureau situé dans un autre fuseau horaire, évidemment!).

À titre de stagiaires estivaux, nous avons eu la chance de vivre l’expérience de l’autonomie, mais tout en sachant aussi que nous pouvions nous fier à nos collègues situés à des centaines de kilomètres de distance, et ce, par un clic de souris. Nos 10 heures de voyage vers Sault Ste. Marie lors de notre semaine du personnel nous a donné l’occasion de resserrer sur place les liens avec nos collègues, par opposition à nos échanges habituels par Skype et les séries de courriel. La semaine annuelle du personnel dont l’IPN est l’hôte est essentielle au maintien de liens d’équipe (sans mentionner qu’il y avait plein de présentations sur les politiques, d’activités d’équipe et de visites touristiques qui nous ont occupés).

Même si Sault Ste. Marie était le bijou de la couronne de nos déplacements, nous avons aussi eu la chance de visiter Dryden et Thunder Bay, puis de régulièrement quitter le bureau afin de faire les recherches respectives pour nos projets sur la capacité de recherche du Nord ontarien ainsi que sur l’harmonisation du marché du travail et des établissements postsecondaires. Si vous cherchez l’occasion d’avoir une expérience de la vie à certains endroits du Nord et de rencontrer des personnalités importantes, tout en découvrant la nature du Nord, l’IPN est pour vous.

Nous sommes infiniment reconnaissants envers l’IPN de nous avoir donné l’occasion de constater toutes les beautés du Nord et de toujours nous avoir fait sentir que nous étions des membres précieux de l’équipe. Nous apprécions profondément le personnel merveilleux et accueillant du Confederation College, notre hôte.

 

North Bay – Caitlin McAuliffe et Rachel Quinby

Cet été nous avons toutes deux eu l’occasion d’explorer des parties du Nord ontarien que nous ne connaissions guère, même si nous vivons ici (North Bay et Sudbury, respectivement); nous n’avions pas prévu que nous aurions autant de nouvelles expériences!

Le bureau de l’Université de Nipissing a offert un excellent et beau milieu de travail pour travailler sur nos projets, dont un axé sur la démographie autochtone et la gouvernance des données; l’autre portait sur les rapports des Premières Nations aux bailleurs de fonds. Une expérience vraiment marquante pour nous deux a été le voyage à Sault Ste. Marie, à l’occasion de la semaine annuelle du personnel et où tous les employés ont pu se connaître et dialoguer. C’était notre première expérience avec Bearskin Airlines, dans un très petit avion pour 19 passagers, mais il était incroyable de voir le Nord ontarien depuis le ciel! La semaine du personnel nous a permis d’échanger avec nos collègues, qui avaient une vision très étendue; nous avons rapporté ces idées avec nous à North Bay.

Puisque nos projets comportaient du travail avec les collectivités autochtones, cela nous a permis d’en apprendre davantage sur les collectivités autochtones du Nord ontarien, de parler aussi avec des membres des collectivités, des chercheurs et des experts, afin que nous puissions commencer à comprendre les complexités et problèmes de ces secteurs. Nous sommes particulièrement reconnaissants d’avoir pu rencontrer tant de personnes qui font du travail si important – elles ont été nos plus excellentes ressources.

Au-delà de l’approche précieuse des collectivités, nous avons travaillé sur nos habiletés en recherche et en collecte de données. Ayant toutes deux une formation en sciences sociales, nous n’avions pas souvent fait de collecte de données; toutefois, ce stage nous a permis de perfectionner ces compétences dans un contexte positif ainsi que d’explorer les problèmes liés aux politiques, à un endroit que nous aimons toutes deux appeler notre chez-nous – le Nord ontarien.

Timmins – Rachel Armstrong et Myfannwy Pope

Cet été, travailler à l’Institut des politiques du Nord a été une expérience d’immersion en analyse de données et de politiques. Pour Myf, de Vancouver, c’était une occasion d’expérimenter la vie franco-ontarienne et du Nord ontarien; pour Rachel, c’était la possibilité de faire de la recherche dans et pour sa collectivité d’origine. Quiconque cherche à enrichir ses connaissances du Nord ontarien et à améliorer ses compétences pour la recherche et l’analyse devrait songer à faire une demande au programme Expérience du Nord. La nature autogérée de nos projets a offert beaucoup d’occasions d’en apprendre sur le climat politique et social du Nord ontarien. Nous avons eu la possibilité d’effectuer de la recherche et de faire participer des intervenants, d’utiliser et de perfectionner nos compétences en analyse de statistiques et de données, puis de poursuivre nos propres buts dans les thèmes de recherche qui nous étaient donnés. C’était une chance unique et fantastique de travailler avec des personnes formidables et d’apprendre les rouages du travail sur les politiques, dans un contexte souple et intéressant.

Deux de nos faits saillants de l’été comprenaient la possibilité de rencontrer personnellement des personnes intelligentes et comiques et avec lesquelles nous échangions quotidiennement par Skype (Skype pour les affaires, Microsoft Teams, le courriel ou parfois même par téléphone) dans la belle ville de Sault Ste. Marie (SSM). Nous avons même bénéficié de « l’escorte personnelle » du pilote au moment de prendre l’avion pour notre vol Bearskin, et cela ne pouvait avoir été plus chic. À titre de stagiaires, le voyage vers SSM a été une occasion exceptionnelle d’apprendre comment fonctionne un groupe de réflexion à chaque niveau, notamment les présentations de chaque service et du président. C’était aussi l’occasion de présenter notre propre recherche et de voir comment cela s’insérait dans les discussions élargies sur les politiques qui se déroulaient dans les régions.

Cet été, Timmins était classée première de la liste d’Expedia « Scents of Canada », et ce, pour l’odeur d’air frais, et nous ne saurions être plus d’accord. Une des meilleures parties de l’expérience du Nord ontarien a été pour nous l’accès facile aux odeurs et aux paysages de la nature. Même lors de la marche vers notre bureau, situé au Collège Boréal, quelqu’un peut percevoir la céleste odeur de bois fraîchement coupé et qui provient de la scierie de Timmins, à proximité.

Il a été fascinant de voir la capacité de recherche du Nord prendre de l’ampleur, et il a été même plus valorisant d’en faire partie. Si notre été de recherche sur la démographie francophone et le tourisme a produit beaucoup d’idées et de partenariats intéressants, il a aussi fait ressortir pour nous le besoin de faire plus de recherche dans ces domaines. Le Nord ontarien est rempli de potentiel, et nous sommes impatientes de revenir après l’obtention de notre diplôme d’études postsecondaires, afin de voir croître ce potentiel.

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Dawson Mihichuk, Elektra Papadogiorgaki, Caitlin McAuliffe, Rachel Quinby, Rachel Armstrong et Myfannwy Pope étaient des stagiaires d'été au l’Institut des politiques du Nord


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